CARE France dans la Corne de l’Afrique

Concert du 22 octobre 2011, à Stotzheim

Avec l’O.N.G. CARE France, venir en aide aux populations de la Corne de l’Afrique, touchées par une famine sans précédent.

La Corne de l’Afrique est une péninsule d’environ 2 millions de km2, située à l’est du continent, qui compte plus de 90 millions d’habitants. Elle comprend le Kenya, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Sud oudan, l’Ouganda et la Somalie. Elle a connu en 2010 et 2011 la crise alimentaire la plus grave de son histoire. Selon l’ONU, près de 12 millions de personnes, dont 2,3 millions d’enfants, étaient concernées : 3,5 millions au Kenya, 3,2 millions en Éthiopie, 2,8 millions en Somalie, 120 000 à Djibouti, 600 000 en Ouganda. Depuis 2010, la région connaissait une chute historique de son taux de précipitations. Selon les organisations humanitaires, ces deux années de sécheresse étaeint les plus graves depuis 60 ans. Dans certaines régions les précipitations étaient inférieures de 30 % à celles des années précédentes. Les secteurs de l’élevage et de l’agriculture, premières ressources économiques de cette région, étaient sinistrés. Les récoltes, peu abondantes, n’avaient pas suffi à nourrir l’ensemble de la population et ceci avait conduit à une hausse record du prix des céréales de base.

Les morts se comptaient par dizaines de milliers. L’ONU estimait que la situation ne devait pas connaître d’amélioration avant 2012. Les organisations présentes sur place avaient constaté une hausse du taux de malnutrition aiguë sévère, de forme mortelle. C’est en Somalie que la situation était la plus inquiétante : un enfant sur dix risquait de mourir de faim.

Les populations n’ayant plus accès à l’eau et à la nourriture avaient fui leurs villages pour trouver de l’aide auprès des organisations humanitaires dans les camps de réfugiés. Ils n’hésitaient pas pour cela à franchir les frontières. Au Kenya, le plus grand des camps de réfugiés du monde, Dadaab, ouvert depuis 1991, accueillait près de 400 000 personnes, atteignant ainsi plus de 300 % de sa capacité d’accueil. La Somalie avait connu un gigantesque mouvement de population en direction des pays frontaliers où sont situés les camps de réfugiés. Un quart de la population somalienne vivait alors hors des frontières du pays.

Les ONG et l’ONU ont réagi massivement mais les besoins étaient énormes. Les populations, et particulièrement les enfants, étaient menacés car non seulement la malnutrition et la famine étaient présentes, mais le cheptel était décimé, les infrastructures malmenées, les camps de réfugiés surchargés, les conditions de vie précaires.

Face à cette catastrophe, il nous avait semblé impossible de rester spectateurs. Ensemble, nous pouvions agir. Ce n’était, certes qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins, mais chaque action venait grossir le flot des soutiens.

Le projet

Le projet était simple : organiser un concert des Copains d’Accords afin d’effectuer un don, via une ONG de notre choix : CARE France.
CARE est l’un des plus grands réseaux humanitaires mondiaux, apolitique et non confessionnel. CARE mène des projets pour et avec les femmes, premières victimes de la pauvreté dans le monde. Chaque année, CARE vient en aide à près de 55 Millions de personnes dans plus de 70 pays.

Dans les situations de réponses à l’urgence ou dans des contextes d’aide à long terme, CARE s’attaque aux causes profondes de la pauvreté pour un développement durable, notamment en menant des programmes de microfinance, d’éducation, de lutte contre le Sida, de sécurité alimentaire, d’accès à l’eau potable. Le succès et la pérennité des actions de CARE reposent sur l’implication des communautés bénéficiaires à toutes les étapes de la mise en œuvre du projet et là encore, le rôle des femmes est essentiel.

Pour s’informer sur les actions de CARE dans la Corne de l’Afrique : http://www.carefrance.org/?page=actu&id=21096&ref=la-crise-alimentaire-dans-la-corne-de-l’afrique-en-chiffres

Le 6 décembre 2011, Franck est allé à Paris au siège de CARE France et a remis au nom des Copains d’Accords, un chèque d’un montant de 2000 euros au président de l’O.N.G.